Série de dessins (14,8x21cm) – 2020-2021
D’abord réalisés en présence des modèles, les dessins ont évolué vers un protocole à distance, imposé par le confinement du Covid19. En se focalisant sur des figures du monde culturel, cette série devient un hommage à celles et ceux que la crise sanitaire rendait invisibles. Tandis que le public consommait en masse de la culture en ligne pour tenir le coup, nombre des professionnels de la culture survivaient sans activité, jusqu’à être officiellement considérés ‘non essentiels’ par le gouvernement. Dans l’isolement, ces portraits recréent un lien et une présence paradoxale : le souvenir du masque ne disparait pas.





























Quelle forme de portrait sous le règne de Covid 19 ? En jouant sur la pause traditionnelle du modèle et son regard, que reste-t-il d’un portrait au visage dissimulé ?
Au début de cette série de portraits, je dessinais en présence du modèle. Mais la contrainte du confinement a fait évoluer le protocole. J’ai alors amorcé une nouvelle étape dans la série : le dessin à distance.
En conséquence de la pandémie, la consommation en ligne de contenu culturel a explosé et pourtant les métiers de la culture ont rarement été autant mis à mal, invisibilisés pour ainsi dire (tout ne se passe pas que sur Internet…). En concentrant cette série sur eux, cette série est ma réponse par un effet Streisand 1 à ceux qui nous considèrent comme non essentiels.
Née de la crise sanitaire qui contraint à l’isolement, cette série est une opportunité : recréer le lien manquant.
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LE JOURNAL : EN SAVOIR ET EN VOIR PLUS

JOURNAL/ Dessiner des portraits en pandémie
Qu’advient-il du portrait sous le règne de Covid XIX ? Le portrait du peintre Olivier Larivière a marqué le début de la série. Au début, je dessinais en présence du modèle. Mais la contrainte du confinement a fait évoluer le protocole. J’ai alors amorcé une nouvelle étape dans la série […]